[Oscar Tilage] Les Nurgles d'Amour

Après neuf* jours, neuf* nuits et neuf* heures passés à effectuer le rituel d’invocation et à multiplier les suppliques, Oscar Tilage était lessivé et déçu. Nurgle n’avait pas daigné répondre à son appel, à son allégeance promise, à sa dévotion garantie, à son désir de porter LA Parole du seul, de l’unique, du Grand Dé-Compositeur universel.

Il sortit de la fosse à purin transformée pour l’occasion en autel, tel un golem de bouse surgissant de nulle part à la vitesse d’un zombi asthmatique et décida de regagner dans ce triste apparat sa petite tente dressée à la périphérie des quartiers sud de Blood Bowl City, pour la dernière fois pensait-il. Son rêve de coacher une équipe de Blood Bowl dans les plus beaux stades de la BBBL venaient de s’évaporer en volutes aux tons jaunes marrons verts évoquant un ragoût depuis longtemps périmé parcouru d’exhalaisons à foudroyer un elfe.

Arrivé aux abords de sa HLM (Habitation Légère Mobile), les mille et une senteurs putrides parcourant son corps, qui lui avaient valu jets de pierres et quolibets sur le chemin du retour, semblèrent se dissiper ou plutôt être couvertes par une odeur définitivement nauséabonde (là, tout est relatif, y’en a qui aime hein ). Et plus il s’approchait de l’entrée, plus cette sensation olfactive se vérifiait. Parvenu au seuil, Oscar hésita une seconde avant d’ouvrir les pans de peau qui lui cachaient l’intérieur. Ce qu’il découvrit alors le figea et le laissa sans voix un long instant. Au centre de sa HLM trônait fièrement un être cornu à la peau étrange, doté de sabots et diffusant un parfum dont semblait raffoler le nuage de mouches qui le masquait en partie. Sur le tricot de peau façon ‘serpillière ajourée’ à géométrie variable (ndlr : nous apprendrons plus tard que l’aspect mouvant du tricot de peau est du aux déplacements des asticots, grands amateurs s’il en est, de chair en putréfaction) qui couvrait en partie le buste de cet étrange ‘homme-bête’, on parvenait à apercevoir un dossard miteux portant le numéro 4 et à lire comme par intermittence les inscriptions « Les Nurgles d’Amour » et « Nurgle for President ! ».

Oscar s’avança lentement et la créature lui parla en ces mots :
« Ave Nurgle ! Ceux qui vont pourrir te saluent ! » « Salut coach ! Andy Cap, comme Capitaine… de l’équipe « Les Nurgles d’Amour »… Oscar venait de se prendre verbalement ce qu’il est convenu d’appeler ‘une rafale de phalanges en pleine face’. La tête lui tournait, les mots résonnaient sans qu’il puisse en appréhender la réelle portée. Son état physique et mental à cet instant était tel qu’il se surprit à se demander s’il n’était pas victime d’une mémorable Nurgle de bois. Il s’entendit même prononcer tout haut, comme détaché de lui-même : « Ave Nurgle ! Ceux qui vont pourrir te saluent ! »… A ces mots, Andy Cap sourit de tous ces chicots purulents avant de poursuivre :
AC : « J’avoue que je suis rassuré coach. J’avais peur que l’Boss ne nous ait pas téléportés au bon endroit parce qu’on est pas tout à fait au complet là… Euh, vous avez des projets pour là tout d’suite ? Voulez p’t’être que j’vous présente l’équipe ? »
OT : « Ah ? Euh… Non…Bon. D’accord… »
AC : « Laissez moi juste une minute coach, je les rassemble pour l’inspection devant votre tente. »
OT : « hin hin… »

Et une courte minute plus tard, qui permit à l’esprit embrouillé d’Oscar de commencer à réaliser la situation, la tête d’Andy surgit à l’entrée…

AC : « Equipe ‘Les Nurgles d’Amour’ prête pour infection, euh… inspection coach ! »
OT : « Euh… allons-y euh... capitaine. »
A peine furent-ils sorti de la HLM que l’équipe dans sa quasi-totalité s’écria : « Ave Nurgle ! Ceux qui vont pourrir te saluent ! »
OT : « Ave ave » se rapprochant dans le même temps de l’oreille d’Andy, Oscar demande : « Dis moi, c’est quoi l’espèce de gros mollard articulé qui gobe les mouches là-bas ? »
AC : « Ca coach, c’est notre arme fatale. Faut pas lui en vouloir, elle a des p’tites absences mais c’est une brave bête et Nurgle l’a bénie en lui accordant de nombreuses p’tites mutations sympas. Ce magnifique specimen, ce puncher hors pair, gluant d’amour et puant à souhait n’est autre que Marvin ‘morvellous’ Aglaire »
OT : « En chantier… Euh… Enchanté »
AC : « Viennent ensuite nos deux guerriers nettoyeurs de propreté et pourrisseurs de zones, j’ai nommé Fletcher Nobil et Gaspard Lezen »
OT : « Ouais, ouais, ça a l’air costaud tout ça… et puis ? »
AC : « Puis l’ossature de l’équipe, si j’puis dire, dont je fais partie en qualité de porteur avec mes trois compagnons que sont Bushco Ron ‘Air’ destiné à devenir, comme vous pouvez le constater, un grand coureur… Mario Van Plebel au profil plus défensif, plus percutant, plus corrosif… bref… et celui dont l’esprit créatif ne cesse de nous surprendre de jour en jour, l’indécrottable Vladco Styck ! »
OT : « Ouais, ouais, pas mal, pas mal… Et ? »
AC : « Et enfin, nos p’tits souilleurs de fond, fidèles et dévoués p’tits vérolés dégoulinants de pus bien frelaté et grands espoirs dans l’art de propager peste et autres bénédictions. Nous avons donc dans l’ordre Victor Boyo grand vomisseur devant l’éternel, Nicklas Tyco notre ‘enculeur de mouches’ attitré (au sale comme au figuré), Casper Turbatter notre gazeur en devenir et le petit dernier mais pas des moindres, la p’tite teigne Sacha Rognar » « Manquent à l’appel pour le moment Rosco Rupter et Topper Vercif, deux fidèles et valeureux guerriers de Nurgle dont nous sommes sans nouvelle. »
OT : « Bon, bon. Dommage pour les absents mais ça fait onze joueurs et ce sera suffisant pour porter haut les douleurs et les couleurs de Nurgle. Allez, sur ce, c’est pas le tout mais je me sens un peu beurk. Je vais aller dégazer et me pieuter. Rendez-vous demain 9h pétantes sur le terrain d’entraînement. »
AC : « Ok coach !… Ah au fait coach, j’allais oublier… pour info, seule une de nos poms poms, Les Présidentes Evil, sera présente pour nous soutenir en début de championnat a priori… »
OT : « C’est déjà bien qu’on en est une Andy. Les autres, faudra les mériter ! Sortir nos tripes à chaque match et pourrir nos adversaires un à un pour prouver à Nurgle que nous sommes dignes d’être ses messagers en ce bas monde ! » et d’ajouter en se retournant une dernière fois avant de se retirer « Nurgle for President ! »

Toute l’équipe, à l’exception de Marvin, se redressa et reprit en cœur « Nurgle for President ! »

*Ndlr : précisons ici que de nombreuses croyances associent à tort le nombre 666, autrement dit le nombre de la Bête, à Nurgle. Ce dernier n’est en rien la Bête mais la Peste, et la Peste répand sa pourriture. Nous pouvons donc en déduire sans le moindre petit doute que Nurgle est lié au 9 et par suite au 999. Pour preuve d’ailleurs, ne dit-on pas : « ‘tain l’autre, il coince tellement des ratiches que quand il ouvre la bouche, t’as l’impression qu’il vient de croquer un oeuf pourri ».








HRP : je suis une quiche en logo, j'ai donc pris le basic one IG. La suite de l'histoire quant à elle, reste à écrire

Oooooscccaaaar !!!!
grrr nurgle !

magnifique !
superbe presentation Oscar

Alors que j'allais râler devant encore une équipe de Nurgle ton RP m'a redonné le sourire !
Que la pestilence soit avec toi !

Excellent! le Marvin m'a bien fait marrer. Peut être recruteras tu aussi Suc'Carié le Mollard;)

Plop all

Hé hé merci pour vos commentaires les gars, ça met du baume aux croutes

Bienvenue à eux, je promet de tout faire pour qu'ils aillent pourrir en enfer !!!

De retour dans ma HLM, j’étais un peu perturbé. Pas tant par la défaite subie en cette première journée, ni par les mines déconfites de mes joueurs, mais plutôt par la tournure extraordinaire qu’avaient pris les événements. Je repensai en premier lieu au retour d’outre tombe de Vladco, le bout en train de l’équipe, que tout le monde s’apprêtait déjà à enterrer après son blitz tour 16 avec double salto vrillé et atterrissage nez dans le gazon, orteils au niveau des oreilles façon puzzle cubiste. Je me demandais si je devais remercier Zongogo, mon adversaire du jour, apparemment versé dans le culte de la non vie ? Obsidian, commissaire attitré venu valider le score en fin de rencontre et auquel la rumeur attribuait de puissants pouvoirs ? A Nurgle himself ???

« Nan …? Mais si, mais c’est bien sûr !!! Notre prestation a du recueillir quelque faveur aux yeux de notre vénéré PC (Pourrisseur Cosmique)… »

Je me remémorais alors ce match si particulier.
Mon premier match en tant que coach, à la tête d’une équipe de gaziers à peine nés de la dernière peste et dont je venais à peine de faire la connaissance.
Mon premier match… Et c’était en BBBL au cœur de la légendaire Blood Bowl City ! Parmi la fine fleur de l’élite Blood Bowlistique !
Mon premier match…

La journée avait plutôt bien débuté avec la séance de réveil et la première collation, même s’il avait fallu répéter inlassablement à Marvin qu’il ne seyait pas de pester à table. Le temps était au beau fixe et c’est le cœur rempli d’orgueil que je fis l’appel avant l’embarquement dans la BM (Blob Mobile), le chariot de ramassage dédié qui devait nous conduire au stade. J’observais mes joueurs un à un avant le départ et pensais que malgré leur inexpérience, leur manque de maîtrise des techniques ancestrales de Jushidsu et de Wo Miet Tawa, un bon résultat était à leur portée. Certes, j’avais pris soin de décortiquer la feuille d’équipe de l’UAP (USS Antre-Prise) et savais que tous les pronostics donnaient logiquement les LNA (Les Nurgles d’Amour) perdants. Mais j’avais mis toutes les chances de notre côté pensais-je, allant jusqu’à soudoyer les CRS (Compagnies Répressives Sanguinaires) chargés de surveiller l’accès au terrain d’entraînement adverse, pour observer la préparation physique et les tactiques de jeu mitonnées par Zongogo. J’en avais tiré plusieurs enseignements : ils étaient motivés, organisés, bien entraînés et surtout, l’UAP dans son ensemble avait de l’assurance, fort d’un mental à toutes épreuves impossible à convertir. Bref, des radicaux comme on en croise peu. En revanche, ils n’étaient pas très rapides dans l’ensemble et ne possédaient pas de lanceur digne de ce nom, ce qui pouvait jouer en notre faveur, si toutefois notre première ligne se rendait suffisamment mobile pour les perturber…
Je ne prononçais aucun mot jusqu’à l’arrivée dans les vestiaires, sollicitant implicitement les interrogations et le silence des gars par mon mutisme. Puis je pris la parole en ces termes :

OT : « Bon mes p’tites crottes, c’est le grand soir ! Le soir où vous allez, où nous allons, entamer notre carrière professionnelle sous le regard attentif et connaisseur du Vieux Monde dans son entier ! Alors ce soir, plus qu’un autre soir, est à marquer d’un étron car il marque le début de notre campagne, le début de notre croisade pour convertir les infidèles ou les châtier, le début de l’avènement de notre Maître ! Nurgle for President ! »

L’équipe : « Nurgle for President ! »

OT : « Ouais mes p’tites crottes ! Ce soir, il faut mettre le paquet, le gros paquet ! Je veux que vous vous sortiez les tripes, que vous lâchiez la vapeur et que vous les enfumiez ces impies ! Quoiqu’il arrive, gardez la foi ! Restez souillés et unis ! Rappelez-vous à chaque coup encaissé et surtout donné, cette grande phrase du visionnaire Raoul Peau de Renard (alias RPR) – « Il faut savoir prendre autant qu’il faut savoir rendre » !

L’équipe (à l’exception de Marvin en train de vomir) : « Ouais !!! »

OT : Ave Nurgle ! Ceux qui vont pourrir te saluent ! »

L’équipe : « Ave Nurgle ! Ceux qui vont pourrir te saluent ! »

A la suite de ce bref discours qui avait semblé motiver mes p’tits gars, je m’approchais d’Andy pour lui demander si les vomissements de Marvin étaient dus à la pression mais il me rassura en m’informant qu’ils étaient simplement l’expression du contentement de la Bête. Le match allait pouvoir débuter…

Après avoir fait le choix osé de donner le toss à l’équipe adverse, les LNA subissent d’emblée un premier assaut violent qui laisse Victor sur le carreau, commotionné. L’UAP profite de la brèche ainsi créée et lance l’attaque sur notre flanc gauche. Malgré le surnombre en notre défaveur, les gars se défoncent pour faire front et acculer Beurk-Man, vessie de porc en main, et ses soutiens vers la touche. La situation est tendue, limite de basculer à notre avantage malgré la sortie sur KO d’Andy. Mais Beurk-Man, sans doute en désespoir de cause, esquive magistralement et pénètre au cœur de notre moitié de terrain à portée de TD, seulement protégé par deux de ses camarades. J’ordonne alors aux LNA de taper tout ce qui est à portée de griffes avant de lancer le blitz de la dernière chance. Tout se déroule plutôt bien avec la sortie subie par Koenig (sauvé par ses capacités régénérantes) et le KO pleine poire qui laissera Scotty dans la fosse jusqu’à la fin du match. Ne reste plus que le blitz à effectuer. Délicat car nécessitant de s’engouffrer dans les lignes ennemies pour porter l’estocade avec le maximum d’impact et c’est donc en toute logique Mario qui s’y colle. Il s’élance, lève ses sabots mais pas assez haut pour éviter le tibia du zombie en opposition, part cul par-dessus tête et finit sa course cornes en terre comme une merde. Débute alors le tour 6 qui voit l’ouverture du score par l’UAP. La situation n’est pas idéale mais il nous reste la fin de ce tour plus les deux suivants pour tenter d’égaliser. A 10 contre 10 désormais et avec l’engagement à recevoir en seconde période, les chances de l’emporter ne sont pas nulles, loin de là. Le public aussi le sent, le sait et manifeste son soutien en nous accordant une relance. J’exhorte les gars à se lâcher complètement, sans retenue ni modération. Les joueurs de l’UAP sentent monter la pression et commencent pour certains, à faire dans leur short (bon cru 20 ans d’âge, soit dit en passant). Mais Zongogo n’est pas né de la dernière peste et comme pour insuffler poisse et ‘gants en peau de pêche attitude’ dans les rangs des LNA, se met à lancer de terribles incantations depuis son banc  Z : « Double Skull… Double Skull… ».
Je ne tarde pas à comprendre qu’il s’agit d’une étrange malédiction destinée à pervertir notre jeu. Cela se traduit dès le coup d’envoi par deux blocs mous, puis un bloc avec rétro pleine truffe et …turnover ! Adieu glaviots, taches, croûtons, cuvée ! Nous venons de laisser échapper l’unique chance de l’emporter. La mi-temps se termine sur un jeu de pousse-pousse mou, une passe parfaite mais trop tardive de Mario enfin parvenu à mettre la main sur la pelote et sur le score de 1 à 0 en notre défaveur.
Je profite de la pause pour re-motiver les gars parce que j’y crois. Ils n’ont pas fait mauvaise figure mais face à la réussite insolente de l’UAP conjuguée à la malédiction proférée par Zongogo nous sommes menés d’un seul petit TD, l’égalisation restant tout à fait raisonnable et la victoire envisageable.
Dès la reprise, l’équipe vire à gauche afin de pénétrer au plus vite dans le camp adverse mais l’UAP se réorganise rapidement et se place en opposition (défense parfaite !), renversant la pression avant même le coup d’envoi. Le rêve éveillé commence alors avec des blocages dignes de Snotlings unijambistes, un ramassage raté malgré relance (turnover !), une charge de Mac Cogne, d’un double GFI avec ramassage de T. Beurk les doigts dans le nez et d’une nouvelle position défensive à gérer… Les gars réagissent malgré l’adversité et acculent à nouveau l’UAP sur le bord de la touche et donc dans une posture délicate. La victoire n’est à ce moment plus qu’un espoir envolé mais le nul semble encore plus qu’atteignable. T. Beurk le sent et crie de nouvelles directives à ses coéquipiers, notamment aux deux goules qui se ruent vers notre zone d’en but. Je n’en crois pas mes yeux, face à notre rigueur défensive et notre impact physique, l’UAP va tenter de sauver la face en envoyant la pelote vers l’avant au petit bonheur et dans l’espoir insensé que celle-ci atterrisse non loin des deux goules en pointe et le plus loin possible des LNA. T. Beurk commence par esquiver sans souci, puis recule et lance  passe parfaite ! Je suis dans le gaz… La vision, en ce tour 13, de la bombe qui vient d’être expédiée et saisie sans difficulté aucune par les mains du lieutenant Saoulant à un pas de notre ligne me pétrifie. Le reste se passe vite avec un blitz que parvient à esquiver le porteur, qui va marquer en évitant (facilement pour lui) un double tacle dans le vide. C’est fini… Enfin, c’en est fini de nos, de mes espoirs sur cette rencontre. Reste un peu plus de deux tours pour tenter de sauver l’honneur et nous allons tout donner, tout tenter pour y parvenir. Les gars s’appliquent, à l’exemple du ramassage réussi par Andy en bon capitaine, puis de l’échappée de Nicklas plein centre après nettoyage des avants et formation en mini cocotte à quatre autour du porteur. Malheureusement, Nicklas est saqué par Koenig avec le soutien de Beurk-Man tour 15 (*Note technique : de mémoire, Koenig blitz, donc Mouv à -1 case, après avoir mis le paquet une fois, donc plus de Mouv, et sort un skull + 1 skull / skull. Il a blocage et opte bien entendu pour cette 2è issu, séchant sur place Nicklas, qui reste donc à 2 cases + 2 GFIs de la ligne + réception pour finir mais avec une esquive 4+ à réussir avant tout cela. Sur tout autre résultat que skull / skull en tenant compte de l’angle et d’une mise au sol, on passait à 1 GFI sans esquive. Comme quoi des fois, les petits détails…). Le tour 16 enfin, surréaliste avec le blitz de Vladco pour permettre à Andy et à Nicklas de tenter l’impossible et le résultat qu’on connaît : un gros crash à l’arrivée !

Qu’allais-je pouvoir tirer de positif de ce premier match, de cette première défaite ? La rencontre face aux Contumax était proche et il allait falloir trouver les mots justes pour regonfler le moral des croupes…

Je décidais de faire simple pour notre deuxième match face aux humains de Contumax, d’abord parce que les fondamentaux du Blood Bowl sont simples en soi, mais aussi pour ne pas embrouiller les esprits des gars, fort serviables au demeurant mais pas très doués pour les tactiques complexes et les équations à une inconnue. Je dressais donc le bilan suivant :

OT : « Bon mes p’tites crottes, la semaine passée, nous avons joué de malchance ou pour être plus précis, nos adversaires ont eu le séant bordé de coquillettes. J’ai revu les séquences de jeu et je peux vous dire qu’à quelques détails près, vous avez livré une prestation plus qu’honnête. La défense était bien en place et a contraint l’UAP à tenter des actions d’outre espace. Par contre, nous n’avons pas su mener une seule attaque digne de ce nom. Pourquoi ?
D’abord parce que pour aller marquer un TD, il faut ramasser la pelote ! Ensuite, pour pouvoir progresser jusqu’à l’en but, il faut créer des brèches en plaquant le plus possible de joueurs en face. Là, vous vous êtes contentés la plupart du temps d’un jeu de pousse-pousse stérile. C’est pour ces deux raisons que vous avez travaillé plus particulièrement ces deux secteurs à l’entraînement et j’attends des progrès notables dès ce soir. Pour le reste, on ne change rien. Ce soir messieurs, je veux du sang et des actions dignes de ce nom ! Convertissez-moi un maximum de ces humains ! La chiasse est toute verte !... Euh ouverte ! »

L’équipe : « Ouais !!! »

OT : « Nurgle for President ! »

L’équipe : « Nurgle for President ! »

Je ne sais pas si mes conseils portèrent réellement tant la première mi-temps fût gentillette. Certes, les gaziers mirent rapidement en place une défense stricte acculant les Contumax sur notre flanc gauche en bord de touche et faisant même reculer le porteur vers son camp. Ensuite, sans doute perturbés par nos délicates et subtiles effluves, les Contumax manquèrent une passe qui atterrit au pieds de leur receveur. S’ensuivit un blitz, puis une récupération et une tentative de contre-attaque. Mais sur cette période sans grande violence (mais pourtant assez dense) où le score aurait pu être de 1 – 0 pour un camp comme pour l’autre, la maladresse des deux équipes laissa le score vierge.
Dès la reprise, les LNA parvinrent à mettre la main sur la vessie de porc (c’était déjà ça de pris) et entamèrent leur progression en cocotte pour aller marquer. Ils arrivèrent en terre promise au début du tour 14, malgré la blessure subie par Casper. Reste alors un peu plus de deux tours, soit pour l’égalisation, soit pour notre première victoire. C’est à ce moment précis que mes joueurs, sans doute trop confiants en leurs capacités et sous estimant leurs adversaires, s’enflammèrent et décidèrent une défense très haute pour mettre la pression sur les Contumax. Mais cette position s’avéra trop haute dès le coup d’envoi. Pas de beaucoup, mais suffisamment pour laisser, après blitz, un boulevard aux humains qui ne se firent pas prier pour s’y engouffrer et aller marquer en fin de tour 15, ruinant ainsi nos espoirs de première victoire…

Malgré la légère frustration que me laissa cette rencontre et cette erreur de jeunesse qui permit aux Contumax d’égaliser, je demeurais malgré tout satisfait et confiant pour la suite. Nous étions parvenus à marquer, ce qui était déjà un énorme progrès. Restait encore à enseigner à mes gars comment plaquer efficacement et il était nécessaire qu’ils l’apprennent rapidement en vue de notre 3è journée face aux leaders de notre poule, les Elfes sautillants et gros scorers des Woody Roots Bush Bombers…

Lorsque vint l’heure de cette rencontre face aux WRBB, j’avoue que je n’en menais pas large. D’après ce que j’en savais, ils étaient vifs, agiles, joueurs de ballon exceptionnels et premiers au classement provisoire après deux confortables victoires. Sachant que mes p’tits gars ignoraient tout ou presque des capacités elfiques, je me dis qu’il convenait de ne pas les démoraliser mais au contraire, de porter l’accent sur les faiblesses des oreilles pointues. J’optais donc pour un brief d’avant match tout en finesse…

OT : « Ce soir mes p’tites crottes, vous allez jouer face à des énergumènes androgynes bizarrement accoutrés et au parfum boisé ! »

L’équipe : « Beurk ! »

OT : « Ouais… Enfin, comme vous le savez sans doute, ces tafioles arrogantes sont au sommet du classement et imaginent certainement vous faire subir le même sort qu’aux Sons of Alaric et à l’UAP, c'est-à-dire une déculottée. Mais ces tronches de pets inodores ont deux grosses faiblesses : un odorat fin et délicat de chochottes arboricoles élevées en plein air et surtout, des armures de donzelles. Alors mettez les gaz d’emblée et rentrez leur dans le choux avec férocité ! »

L’équipe : « Ouais !!! »

OT : « Une dernière chose… Victor étant en convalescence suite au piétinement honteux subi contre les Contumax, il sera remplacer ce soir par Boristhe ici présent, qui a répondu favorablement à mon annonce via notre réseau communautaire chaotique Face de Bouc. Sur ce, mes p’tites crottes, en piste ! Ave Nurgle, ceux qui vont pourrir te saluent ! »

L’équipe : « Ave Nurgle, ceux qui vont pourrir te saluent ! »

A l’entame de la rencontre, je suis plus confiant que précédemment mais je sais que ça ne sera pas une promenade de maladie. D’autant que les WRBB gagnent le toss et opèrent une percée fulgurante sur notre flanc gauche, qui leur permet de réussir une passe parfaite et de marquer dès le tour 2. Je rassure les gars depuis le bord du terrain et leur dis de s’en tenir aux consignes. Ils récupèrent la balle dès le coup d’envoi et forment une splendide roue du Chaos (technique apprise au contact d’Ashrame alors que je n’étais que simple apothicaire) prête à se mettre en branle. Marvin commence alors son show et envoie un monumental coup de boule à Ybikon, qui finit commotionné dans la fosse. Tout est en place pour une attaque en règle mais nous progressons lentement au tour 3, franchissant péniblement la ligne médiane, conséquemment à quelques approximations dans les placements et des blocages mous comme une diarrhée de bambin. Mario, porteur pour l’occasion, reste malgré tout protégé d’un blitz direct des WRBB. Mais c’est sans compter sur les voltigeurs que sont les danseurs de guerre nelfes et Cil-Garion s’élance au tour 4, sautant littéralement à l’intérieur de notre cage pour le plaquer. Heureusement, Mario a le temps de voir venir et ancre ses sabots au sol afin d’asséner un contre magistral pleine poire au prétentieux virevoltant. Les LNA en profitent pour se ressaisir et reformer une cocotte plus structurée. Cela n’empêche toutefois pas le blitz sauté d’Hilmalas (le deuxième DDG) qui sèche Mario au tour 5. La balle finit sa course aux pieds de Casper et Gaspard, ce qui perturbe de toute évidence Gioldur (TQ Elfe) qui manque son ramassage. Ce dernier parvient cependant dans son élan à pousser miraculeusement le cuir dans les mains d’Edoretlan en train de réajuster ses sandales. Marvin profite du turnover pour se jeter dans la mêlée et coller un bourre-pif colossal à celui-ci, sauvé in extremis par son apo. Sans doute dérangé par l’odeur insupportable de l’elfe, Marvin s’écroule à son tour dans un gros BEUARH. A cet instant précis, nous jouons de malchance, l’arbitre signalant turnover et la pelote achevant sa course aux pieds d’Amélar, le lanceur des WRBB, qui ramasse dans un fauteuil tour 6. S’ensuit une échappée des oreilles pointues flanc gauche et nous sommes alors à la ramasse et dans de beaux draps (autant dire dans une merde noire) malgré les KOs encaissés par Cil-Garion et Gioldur. Tour 8, ne reste plus que Fletcher au contact d’Amélar mais celui-ci est trop gourmand et plutôt que d’esquiver (a priori les doigts dans le nez), décide de blitzer le guerrier de Nurgle avant d’aller aplatir. Merci à lui pour cette lumineuse inspiration qui le fait s’écrouler sur rétro patate (double skull), pelote à terre. Nous reste une chance infime d’égaliser mais le ramassage foiré sonne la fin de cette première mi-temps sur le score de 1-0
Dès la reprise, forts du surnombre créé en grande partie par Marvin, les LNA partent à l’assaut du camp adverse à 11 contre 8. Les choses vont alors très vite, avec un nouveau KO pour un TQ elfe, ramassage de Mario en fond de terrain soutenu par quelques uns de ses coéquipiers. Las, Hilmalas tente d’esquiver pour aller titiller l’arrière de notre mini cocotte mais glisse sur la bave et le sang accumulés au centre du terrain et rejoint, KO, ses camarades dans la fosse. Mario en profite pour remonter, balle en main, le terrain sur notre aile droite. A 11 contre 6 désormais, je me dis que l’égalisation ne va être qu’une simple formalité mais les sylvains luttent comme des Ogres et sortent Nicklas sur KO tour 11. L’équipe en semble affectée et les placements se font de façon chaotique (normal me direz-vous). Heureusement, Gaspard contre un TQ présomptueux et l’envoie dans la fosse rejoindre les 4 autres KOs de son équipe. Les LNA se relâchent dès lors un peu et se font une frayeur lorsque Mario est séché par un blitz tour 13. Plus de peur que de mal malgré tout puisque qu’il parvient à se relever, à ramasser et à transmettre le cuir à Casper qui file aplatir début tour 15. Restent deux petits tours aux elfes pour tenter d’arracher la victoire ou aux LNA pour réussir un exploit. Avec le retour sur le terrain d’un seul joueur adverse, nous abordons cette fin de partie à 10 contre 6 et les chances sont plutôt de notre côté. Cela se confirme dès la remise en jeu avec une montée agressive (Blitz !) qui permet à Vladco de courir sous la pelote et de s’en saisir. Mais il a fusé si promptement qu’il laisse ses compagnons, Marvin en tête, derrière lui, et se retrouve sans protection. Deux elfes esquivent alors pour venir le saquer ce qui annihile toutes nos chances de l’emporter. Notons que les elfes essaient de porter le danger dans notre camp une dernière fois et de nous mettre sous pression pour le dernier tour mais le TQ qui tente de s’infiltrer glisse et s’écroule, un peu aidé par le pied de Gaspard. Mario, qui n’a pas compris que le match allait s’achever, court choper la baballe et réussit une passe parfaite pour son capitaine Andy tandis que Gaspard expulse un TQ hors terrain. Les elfes, à nouveau à 5 et sans doute dépités, tentent de trouver un relatif réconfort dans un ultime sursaut d’agressivité qui se traduit par un gentil jeu de pousse-pousse avant le coup de sifflet final. Score final 1-1.

Ce soir là, dans les vestiaires, les joueurs et moi ne pûmes réprimer de grands cris de joie et une énorme satisfaction. Nous congratulâmes également longuement Marvin, élu JDM après sa remarquable prestation (2 sorties, 2 KOs et un seul ‘gros débile’ de la partie).

Vues les équipes de psychologues en Prestige, me vais peut-être recruter Steeve Morvsteen alias l'Homme qui valait trois mollards... Et pi Esquarre Goldman s'il me reste de la tune...

Oscar Tilage a écrit:= vais peut-être recruter Steeve Morvsteen alias l'Homme qui valait trois mollards...

*fan*

Oscar Tilage a écrit:l'Homme qui valait trois mollards...

*superfan*

bof...




























Non je déconne
j'adore !

Le capitaine


La mascotte


A quelques heures du premier match d'ouverture des Nurgles d'Amour face aux vivaces E.L.F.E.S. d'Obsidian, nous retrouvons en direct Pire Foula pour quelques questions à coach Oscar.

PF : "Hé bien oui, ici, en direct de BB City, nous avons le plaisir d'accueillir pour la toute première fois l'Anarcho-Chaotico-Nurglien-Spontanéiste Oscar Tilage, dont la surprenante équipe, comprenant de forts beaux gabarits ma foi, est parvenue à se hisser en division Prestige. Bonjour très cher Oscar"

OT : "'jour cher Pire"

PF : "Alors Oscar, votre parcours en pré saison, tout d'abord, en a surpris plus d'un et vous avez même échoué à une petite marche de l'Elite ?"

OT : "C'est exact. Après des débuts laborieux, qu'on peut attribuer en grande partie au manque d'expérience de mes p'tites crottes, nous avons su faire corps et porter haut les couleurs de Nurgle"

PF : "Les pronostiqueurs n'avaient pourtant pas misé la moindre piécette sur vos chances ?"

OT : "C'est vrai mais je pense que ça nous a plutôt servi. Cela nous a en effet permis de développer notre jeu au fil des rencontres sans réelle pression. J'ajouterais que l'essentiel pour nous a été de constater que les fans étaient au rendez-vous, ce qui nous a mis du baume aux croutes"

PF : "Vous garderez donc quoi qu'il arrive un bon souvenir de ces débuts en BBBL ?"

OT : "Tout à fait Pire. Nous avons pu faire nos armes face à d'excellents coachs et de très bonnes formations, ce qui est un sérieux plus"

PF : "Bien bien. Désormais, à une heure de la rencontre qui va vous opposer aux elfes d'Obsidian pour l'ouverture de la saison 6, quel est l'état d'esprit de vos joueurs ?"

OT : "Bah nous savons que cette rencontre sera délicate comme toujours face à des elfes, mais je pense que nous avons des arguments. La rencontre va se jouer sur les détails, comme souvent, mais je suis plutôt confiant. L'équipe est pour ainsi dire au complet et les gars ont vraiment envie de lâcher la vapeur et de mettre le paquet"

PF : "Et que pensez-vous de vos futures adversaires dans cette division très relevée ?"

OT : "Ca ne va pas être une promenade de santé, c'est certain. Toutefois, si nous parvenons à nous sortir de ces duels, j'ai bon espoir que Nurgle nous gratifie de sa bénédiction pour la suite"

PF : "Votre objectif est donc de monter en Elite au terme de cette saison ?"

OT : "Ca serait vraiment super mais le maintien serait déjà une très bonne chose. L'essentiel pour nous sera avant tout de porter la parole de notre Seigneur et Maître avec force et conviction"

PF : "Hé bien merci très cher Oscar, je crois qu'il est temps pour vous d'aller rejoindre vos joueurs dans les vestiaires. Un dernier mot ?"

OT : "Merci à tous les fans que nous espérons retrouver nombreux pour nous soutenir. Nurgle for President !!!"

Pour pallier autant que faire se peut les blessures de Casper Turbatter et Gaspard Lezen en J5, Oscar, qui se lamentait dans les bas fonds de BB City, errant comme une âme en peine, eût soudain une révélation. Il venait en effet d'apercevoir non loin des pissotières publiques, un p'tit pourri en train de s'entrainer à plaquer des sacs d'ordures avec fougue. Après un bon moment, ledit pourri alla s'asseoir et ramassa à pleines mains une matière marron sur le sol et commença à la malaxer.
C'est alors qu'apparût un garde de la milice (sans doute égaré dans le quartier) qui s'approcha l'air intrigué.

Garde : "Bonjour mon p'tit. Dis moi, qu'est-ce que tu fais là ?"

Pourri : "J'malaxe !"

Garde : "Et qu'est-ce tu malaxes ?"

Pourri : "D'la terre avec de la merde !"

Garde : "Et c'est pour faire quoi ?"

Pourri : "J'sais pas, j'malaxe !"

Garde : "Mais dis donc mon p'tit, on dirait que c'est un garde que tu malaxes. Ne serait-ce pas moi que tes mains modèlent ?"

Pourri : "Nan ! Pour toi, j'ai pas assez de merde !!!"

A ces mots, le garde prenant la mouche (enfin les mouches car c'est un quartier très fréquenté par ces charmants insectes...) se saisit du p'tit par l'oreille en jurant ses grands dieux qu'il allait lui en cuire. C'est à ce moment qu'Oscar décida d'intervenir. Après de longues tractations et un coquet pot de vin versé au représentant de 'l'ordre', il pût s'éloigner en compagnie du p'tit pourri et lui tint à peu près ce langage :

OT : "Dis donc mon p'tit, je t'ai vu t'entrainer tout à l'heure. Tu veux devenir joueur de Blood Bowl ?"

Pourri : "Ouais m'sieur !"

OT : "Alors je te propose de venir rejoindre mon équipe et de faire un match test dès cet après-midi 14 h, tu es partant ?"

Pourri : "C'est une blague m'sieur, c'est ça ?"

OT : "Pas du tout. Je te donne ta chance pour une rencontre en division Prestige et si ça se passe bien, tu pourras rester."

Pourri : "Délire !!! C'est le plus beau jour de ma vie !!! C'est où que j'signe ?"

OT : "Pour l'instant tu ne signes rien. Tu viens avec moi au camp, je vais te présenter le reste de l'équipe et te filer ton équipement."

Pourri : "Génial m'sieur, j'vous décevrai pas, vous verrez."

OT : "Ah oui... euh non... pas 'm'sieur' au fait, à partir de maintenant c'est coach. Et comment tu t'appelles au fait ?"

Pourri : "Jauni Bicroute coach."

OT : "Très bien mon p'tit Jauni. Allons-y..."

C'est ainsi que l'équipe des Nurgles d'Amour s'agrandit en ce jour béni par notre Pourriture Cosmique.

Oscar tournait et virait depuis un long moment dans sa HLM lorsqu’il finit par convoquer Andy Cap, le capitaine des Nurgles d’Amour.

OT : « Salut Andy, assieds toi, il faut qu’on parle. »

AC : « Bonjour coach, ça va bien ? Vous avez l’air préoccupé… »

OT : « Ouais, j’ai discuté longuement ce matin avec le doc concernant Mario… »

AC : « Et ? »

OT : « Bon, y’a du bon et du moins bon. Je commence par le moins bon : son épaule est en compote et en l’état, il ne pourra jamais s’en remettre. En gros, tel quel, sa carrière est finie. De plus, même s’il a conservé la plupart de ses facultés, son cerveau a subi quelques séquelles… »

AC : « Ah merde ! Et sa se traduit comment ? »

OT : « Ben, il ne se souvient plus de son nom. Ou plus exactement, quand on lui demande comment il s’appelle, il répond Steve… Steve Morvstin…Astronaute… et il crache à la face de tous ceux qui lui disent que ce n’est pas le cas ou qui le contrarient. »

AC : « Oh la vache, c’est moche. Qu’est-ce que vous comptez faire du coup coach ? »

OT : « C’est justement pour ça que je t’ai fait venir. J’en viens à la bonne nouvelle MAIS j’ai besoin de ton avis sur la question en toute franchise. »

AC : « Comptez sur moi coach. »

OT : « Bon normalement, comme je viens de le dire, Mario est a priori fini en tant que joueur de Blood Bowl. Mais d’après le doc, nous avons les moyens de le reconstruire. Il faudra juste penser à l'appeler Steve... Steve Morvstin. Vu qu’il nous reste 4 matchs à jouer et que les têtes de liste sont clairement l’USS Antre-Prise et les Vodka Red Bull, on a eu l’idée, après mûre réflexion, de faire un mixte entre ça et ça… Regarde… »

Comment on va déchirer l’Antre-Prise

Comment on va défoncer les Vodka Raide Bull

AC : « C’est fort ça coach. Vous êtes sûr que ça va marcher ? »

OT : « Certain à 100 % non, surtout en terme de santé mentale, mais sur le plan purement médical, le doc me l’a assuré. Le seul inconvénient de l’histoire c’est la possible éviction de Victor »

Ac : « Sur le principe, je vous suis bien entendu, mais qu’est-ce que vient faire Victor là dedans coach ? »

OT : « Ben l’opération n’est pas donnée, tu t’en doutes. De fait, et comme Victor, à part pour enculer les moustiques, est le moins actif de la team, il serait sans doute nécessaire niveau budget, pour arriver à nos fins et remettre Mario… je veux dire Steve, sur pieds, de le mettre un moment au rencard… »

AC : « Ok, je vois ce que vous vous voulez dire coach. Pour moi, si telle est votre décision, pas de souci, c’est vous le coach et les Nurgles d’Amour s’y plieront sans sourciller… »

OT : « Merci Andy, je n’en attendais pas moins de toi. Préviens les autres, je lance la machine… »

Et c’est ainsi que Mario Van Plebel réintégra l’effectif des Nurgle d’Amour sous une nouvelle identité, Steve Morvstin, alias « l’homme qui valait 3 mollards »…

AMBIANCE MUSICALE

Fais attention... ils revisent leur classique !
Ils se concentrent beaucoup sur les techniques de la bête qui massacre une goule

Suite à la défaite subie contre les Arts Scéniques, une constatation s'imposa à Oscar : il était temps d'insuffler un peu de groove dans le jeu des Nurgles d'Amour. Il cassa donc sa tirelire et fit le tour de toutes discothèques, clubs privés, concours musicaux qui eurent lieu les jours suivants à BB City. Il découvrit par hasard et alors qu'il commençait à perdre espoir, la perle rare en s'égarant dans le club des bas fonds "Le prépuce en feu". Il tomba en effet, en visionnant les vidéos projetées non stop, sur celui qu'il cherchait en la personne de Captain Philis (à droite sur la vidéo pirate ci-dessous) aussi connu pour ses écarts musicaux et sa carrière solo de rappeur fou sous le pseudo de MC Philis...

Captain Philis alias MC Philis, à ses débuts en tant que leader du groupe néo Nurglelien, Les Sacs à Pus.
MC Philis à ses débuts

Pour remplacer MC Philis, il fallait aux LNA un nouveau guerrier de Nurgle bien dans le tempo. Il ne fût pas aisé de trouver la perle rare mais après de longues journées de recherches ardues, je crois que nous avons enfin dégoté le joueur qu'il nous fallait en la personne de Wolfgang Amadebouz Grofart ci-dessous en photo.

Bon, c'était dans les tuyaux depuis la disparition d'Andy Cap, il fallait aux LNA un nouveau capitaine. Après mûre réflexion, moultes recherches et bien que le choix ne fût pas aisé entre Escarre Goreman et lui, nous avons finalement décidé de cassé la tirelire afin de recruter Triple P alias TP -prononcé tipi- (Triple X était un chouïa trop cher pour nous ^^). Il chaussera les crampons pour la première fois sous nos couleurs à l'occasion du tour 2 de la Coupe face aux bondissants elfes noirs de Plouplou.

Gloire au nouveau capitaine !!! Nurgle for President !!!

Les derniers recrutements suite à l'hécatombe subie en Godass Bowl :

La carrière de Triple P, prometteuse mais fulgurante contraint Les Nurgles d'Amour à recruter à nouveau un pestigor. En fait, le joueur en question n'est pas un inconnu puisqu'il s'agit de Steve Morvstin alias Mario alias 'l'homme qui valait 3 mollards' mais dans une version améliorée, la v2. Les tests effectués sur la v1 s'étant avérés très encourageants (block / +1 en mouv) malgré une durée de vie trop courte, nous ne pouvions décemment pas laisser tomber ce fabuleux projet. Il revient donc au sein de l'équipe et endosse le maillot portant le n°4, soit celui de capitaine de l'équipe.

Plus rapide, plus fort, plus résistant... en un mot :"le meilleur"

Une question pour faire avancer le shmilblik !

Et ce qu'il est accessible aux moins de trente ans ?

Maremick a écrit:Une question pour faire avancer le shmilblik !

Et ce qu'il est accessible aux moins de trente ans ?